Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

En commémoration du début de la Grande Guerre patriotique (22 juin 1941) le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe (CSCOR) a organisé des projections des films de guerre « Rjev » et « Résistance» (« Bataille pour Sébastopol »). 

Il y a 82 ans, l'Allemagne nazie et ses satellites ont perfidement attaqué l'Union soviétique sans déclaration de guerre, ouvrant ainsi l'une des pages les plus tragiques de l'histoire de la Russie : la Grande Guerre patriotique (1941-1945). Cette guerre a coûté la vie à 26,6 millions de citoyens soviétiques, dont 13,7 millions de civils. Le 22 juin, le Jour de mémoire et de deuil, nous commémorons tous ceux qui ont péri aux mains des envahisseurs fascistes allemands : soldats, prisonniers de guerre, personnes torturées dans les camps de concentration, morts de faim et de privations sous l'occupation. Nous rendons hommage aux travailleurs du front intérieur et, surtout, aux soldats soviétiques, payé de leur vie pour assurer la victoire en 1945. Des décennies ont passé, mais l'écho de ces années terribles tourmente encore nos cœurs. Le patriotisme, le courage et la bravoure des soldats soviétiques sont toujours glorifiés dans les films contemporains.

Le 20 juin, le drame de guerre « Rjev » (2019, réalisé par I. Kopylov) d’après la nouvelle de l'écrivain – ancien combattant du front V. Kondratiev « Racheter par le sang » a été présenté au Centre. Le film dépeint impétueusement une journée des combats sanglants près de Rjev (200 km de Moscou) : la libération et la défense du village d'Ovsyannikovo par l'Armée rouge (l’hiver de 1942), montrant les dures batailles de ce front de guerre. « Rjev » est une histoire sur la valeur de la vie humaine, sur le choix difficile d'un soldat ordinaire entre son devoir envers sa Patrie et la volonté de sauver sa vie.

Le drame « Résistance » (2015, réalisé par S. Mokritski), projeté le 29 juin, retrace le parcours de la légendaire tireuse d'élite soviétique Lioudmila Pavlitchenko, Héroïne de l'Union soviétique, qui, selon les mass media de l'époque, a influencé l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Outre les scènes de bataille de la défense de Sébastopol, le film met en lumière des expériences émotionnelles des personnages et montre, avant tout, l'histoire dramatique d'une femme russe, qui vit sur le front, combat l'ennemi et craint de perdre celui qu'elle aime.

Les projections n'ont pas laissé les spectateurs indifférents, ayant permis au public de ressentir le sacrifice et l'héroïsme du peuple soviétique et de prendre conscience de ce prix élevé et terrible qu'il avait payé pour la victoire.