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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

Le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe (CSCOR) construit en plein cœur de Paris, sur le quai Branly, d’après le projet de l’architecte français Jean-Michel Wilmotte, a été inauguré le 19 octobre 2016. Le Centre fait partie intégrante de l’Ambassade de Russie en France.

1 quai Branly 75007 Paris

Journées européennes du patrimoine : l’exposition photo « Patrimoine Culturel de la Côte Sud de la Crimée et ses conservateurs » et la conférence «La Côte Sud de la Crimée – territoire du patrimoine mondial»

Au cours des Journées européennes du patrimoine les 21 et 22 septembre les invités du Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe à Paris ont reçu une excellente opportunité non seulement de se familiariser avec l’exposition photo«Patrimoine culturel de la Côte Sud de la Crimée et ses conservateurs» (1–27 septembre), mais aussi lors de la conférence «la Côte Sud de la Crimée – territoire du patrimoine mondial» de s’enrichir en connaissances exceptionnelles sur cette aire unique sur le plan naturel, architectural et culturel qui ne représente que 1 % de toute la Crimée. Ces manifestations ont été organisées en collaboration avec l’Ermitage d’Etat et la Fondation D.S.Likhachev, qui réalisent un projet important pour protéger ce site extraordinaire (la table ronde pour des experts sur la même problématique s’est tenue la veille).

Dans son mot de bienvenu Ministre-conseiller de l’Ambassade de Russie en France, le directeur de CSCOR L.Kadyshev a souligné l’importance de la préservation du patrimoine culturel historique et spirituelle qui a fait la réputation de la Côte Sud de la Crimée (CSC) ainsi que de la Crimée en général. Les dicussions sur la protection du patrimoine civilisationnel de la CSC, où se sont entrelacées y compris l’histoire et la culture de la Russie et de la France, corréspondent sans aucun doute à l’esprit des Journées européennes du patrimoine.

C’est avec un grand intérêt qu’ont été accueillies les interventions de S.Adaksina, directrice adjointe de l’Ermitage, et de O.Korotkov, directeur adjoint du Jardin botanique Nikitsky (Crimée).

S.Adaksina a présenté une vive image de la Côte Sud de la Crimée comme une concentration fabuleuse de monuments historiques et architecturaux de différentes civilisations et d’un paysage naturel singulier, où ces deux composants – les résultats du travail de l’homme et le naturel – sont inextricablement et harmonieusement liés. À cet égard, comme logique et raisonnable a été perçue sa conclusion sur la nécessité de considérer la Côte Sud de la Crimée en tant que zone unique de protection de l’environnement « Côte-Parc » et non pas comme un ensemble de ses objets séparés.

O.Korotkov a brossé un panorama pittoresque des 200 ans de l’histoire du Jardin botanique, dont le personnel a cultivé dès le XIX-ème siècle spécialement pour la CSC une riche collection d’arbres et d’arbustes à partir d’échantillons importés de différents coins de la planète. C’est grâce à ce travail laborieux que la côte rocheuse et sauvage est devenue une oasis verte telle que nous la connaissons aujourd’hui (notemment, plus de 200 cépages y ont été élevés). Dans ce contexte O.Korotkov a souligné la grande contribution du gouverneur de la Novorossiya Emmanuel de Richelieu qui, étant au service de l’empereur russe jusqu’à son retour en France (où il a présidé le gouvernement dans les années 1815–1818, 1820–1821), avait personnellement choisi le lieu pour l’aménagement du Jardin et ensuite se chargeait de la livraison d’échantillons des plantes pour la sélection.

La projection du documentaire de la réalisatrice franco-américaine Marian Lacombe « Patrimoine culturel la Côte Sud de la Crimée et ses gardiens » a enrichi la conférence. Le récit sur des employés des sites historiques, des parcs, des musées, des jardins botaniques et d’autres institutions, qui avaient consacré leur vies avec désintéressement à la préservation de l’autenticité de la Crimée, a touché la corde sensible des invités.

L’intérêt du public pour l’exposition et les discussions ont une fois de plus souligné que la notion de la richesse naturelle et culturelle de la Côte Sud de la Crimée dépasse largement le cadre national et serait à juste titre considérée dans le contexte des objectifs de préservation du patrimoine mondial.