Le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe a accueilli le 17 octobre « La Dictée absolue », un concours annuel de langue russe qui se tient dans plusieurs pays du monde et dont le but est de promouvoir la langue et la culture russes tout en sensibilisant le public à la maîtrise de ses orthographe et ponctuation. 

 © Sams Arifin

La dictée en présentiel s’est tenue dans quelques villes françaises, notamment à Paris, Marseille, Strasbourg et Lyon. Cette manifestation éducative à Paris, où elle s’est déroulée déjà pour la neuvième fois, a été organisée par des enthousiastes de l’association « La Dictée absolue en France » avec le soutien de l'Institut d’Etat Alexandre Pouchkine. Dans son mot de bienvenue, le directeur adjoint du CSCOR, conseiller de l’Ambassade de Russie en France V.Sizonenko a souligné que grâce à cette initiative on peut non seulement évaluer ses connaissances et plonger dans le monde grammatical et lexical de la langue russe, mais aussi mieux connaître le riche patrimoine de Russie tout en contribuant au maintien des traditions et de la langue russes. Or, la langue est un code particulier qui immortalise la culture spirituelle et l’histoire séculaire du peuple.

© Sams Arifin

Cette année le texte pour la dictée a été composé par l’écrivain russe Andreï Guelassimov qui l'a dédié à Konstantin Tsiolkovski, fondateur russe de la cosmonautique moderne. La version russe de la dictée a été pilotée par Alexandre Orlov, secrétaire général exécutif du Dialogue de Trianon, ancien ambassadeur de Russie en France (2008-2017) qui cette fois-ci a endossé le rôle de speaker.

Outre des russophones parisiens, « La Dictée absolue » a réuni dans la même enceinte ceux et celles qui apprennent le russe comme langue étrangère. Pour ces derniers, l’équipe du concours a conçu un quiz linguistique TruD basé sur le texte de la dictée. Malgré les contraintes liées à l’actuelle situation épidémiologique, l’événement s'est déroulé dans un climat de cordialité, étant devenu une fête de la langue russe en plein cœur de Paris avec un brin de nostalgie des années scolaires, et bien sûr, des dictées.

© Sams Arifin

Vous pouvez trouver plus de détails sur des sites d'actualité : l'agence TASS et " L'Observateur Russe " (en russe)